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Val d'Oise 6ème circonscription: Soisy-sous-Montmorency, Andilly, Margency, Enghien les Bains, Deuil la Barre, Montmagny, Sannois, Saint-Gratien

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Article Le Parisien 27/02 Le MoDem Val d’Oise prépare les Municipales

27/02/2013 at 4:44 pm
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Nel

Il y a quelques semaines les élus inscrivaient à l’ordre du jour des  conseils municipaux la question du passage aux 4 jours et demi pour la rentrée 2013 ou 2014 et soulevaient les nombreuses  inquiétudes qui en découlaient:quid de la plage méridienne? qui encadrera les enfants 45 minutes tous les soirs? combien et comment allons nous financer?…

Mais alors qu’il évoquait la réforme sur les rythmes scolaires, le ministre de l’Éducation Nationale n’a pas résisté à une petite digression sur les vacances scolaires: “Nous devons être capables d’avoir un zonage l’été, deux zones, et nous devons être capables d’avoir six semaines ( de vacances), c’est suffisant”.

Pas faux sur le fond mais terriblement déroutant sur la forme.On n’a pas encore réglé la première question qu’il faut passer à la suivante.

Et Vincent Peillon cumule: avant hier il réfléchissait sur une prime de 400 euros versée fin 2013 aux enseignants, hier  il réformait les rythmes horaires, aujourd’hui il écourte les vacances scolaires. Et pour demain?

Caricaturé par la presse comme étant le “serial gaffeur” du gouvernement, ces “couacs ” à répétition n’ont qu’une conséquence:  ils traduisent le manque de coordination de ce gouvernement et l’amateurisme de sa communication.

Et cela est d’autant plus inquiétant que la jeunesse et l’éducation étaient au cœur du programme présidentiel. Et certainement pas par hasard, puisqu’en période de crise ce sont les secteurs les plus importants pour les Français. Ceux dans lesquels ils se projettent. Quand tout va mal, on reporte ses espoirs vers l’avenir, donc vers la jeunesse.

Le message de Vincent Peillon est tellement brouillé qu’il contribue au doute.

Manque de justesse, de recul et d’exactitude sur un sujet qui réclame réflexion et concertation.

OUI notre système éducatif doit être réformé, cet ouvrage est à coup sûr, gouvernement après gouvernement, remis sur le métier, sans autre aboutissement qu’une réforme de plus empilée sur les autres.

Oui, nos rythmes scolaires doivent être reconstruits. Mais au delà c’est l’ensemble de nos programmes éducatifs qui doivent être repensés. Attelons nous, pour l’intérêt de nos enfants et de notre jeunesse à la maîtrise des fondamentaux: quitter l’école primaire en sachant lire et écrire correctement est un pré-requis que nous n’atteignons plus aujourd’hui.

La France a des résultats inquiétants: On recule en compréhension de l’écrit, on recule en mathématiques, on recule en sciences, on est presque derniers en inégalités scolaires.

C’est en partant de ce constat, en réunissant en concertation l’ensemble des acteurs, qu’il faut travailler sur les modalités qui permettront à notre système éducatif d’offrir toutes les chances de réussite à notre jeunesse, et à la France de retrouver la place qui doit être la sienne.

Loin, très loin de l’improvisation….

26/02/2013 at 3:54 pm
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Nel

Marc Fesneau dans le Val d’Oise le 27 février, le Mouvement Démocrate se met en ordre de marche pour les municipales.

Marc FESNEAU, secrétaire général du Mouvement Démocrate, sera dans le Val d’Oise Mercredi 27 février, à Ermont.

 

Cette réunion départementale sera l’occasion de bâtir un programme d’action et de mettre la fédération du Val d’Oise en ordre de marche pour les prochaines échéances municipales.

Elle sera également l’occasion d’échanger avec l’un des plus proches collaborateurs de François Bayrou.

 

25/02/2013 at 5:42 pm
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Nel

La suppression du jour de carence est une erreur car c’est une décision injuste et couteuse

Quand la ministre de la fonction publique, Marylise Lebranchu, annonce que le gouvernement proposera la suppression du jour de carence des fonctionnaires dans le prochain budget, au motif que la mesure est  «injuste, inutile, inefficace et humiliante» elle commet à mon sens une erreur.

Envoyer aux Français le signal d’un traitement différent, à double vitesse, c’est cela qui est injuste et incompréhensible.

La mesure mise en place par le gouvernement Fillon en 2011 imposait une journée de carence aux fonctionnaires là où il y en a 3 encore dans le secteur privé.

Elle tendait donc vers une certaine équité et avait été décidée dans un souci budgétaire.

L’objectif  était de faire des économies, fait avéré par un impact de l’ordre de 60 millions d’euros pour l’Etat et dans le secteur de l’hôpital public, hostile à la  réforme, on a estimé grâce à ce mécanisme avoir fait près de 80 millions d’euros d’économies.

Ce revirement est une décision qui va couter cher, engendrant une note encore mal estimée dans un contexte qui devrait être celui de la rigueur.

Enfin, il y a là un léger parfum de démagogie…L’abrogation de ce jour de carence était une revendication forte des syndicats de la fonction publique et des agents. Ceux là même qui avaient massivement voté pour François Hollande en mai 2012 et qui devront se passer de revalorisation générale des salaires en 2013.

21/02/2013 at 10:34 am
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Nel

La lettre le mensuel du Mouvement Démocrate du Val d’Oise Février 2013, N°4

 

ÉDITO DU PRÉSIDENT

Une citation d’Antoine de Saint-Exupéry nous intéresse singulièrement aujourd’hui : « La grandeur d’un métier est peut-être avant tout d’unir les hommes. Il n’est qu’un luxe véritable, c’est celui des relations humaines. »

Quelles relations entre deux sujets d’actualité, d’une part, la baisse des dotations de l’Etat aux collectivités territoriales, d’autre part, le drame survenu par l’immolation d’un chômeur à Nantes ? En quoi ces deux faits questionnent l’ « insignifiance » de l’action menée par bon nombre de responsables politiques à tous les échelons ?

Des parlementaires socialistes ont fortement exprimé leur désaccord avec la méthode gouvernementale qui a consisté en une absence de dialogue avec les élus. Il s’agit d’habitudes prises depuis trente ans par tous les gouvernements qui ont conforté malentendus et méconnaissance des conséquences des politiques publiques. Les partis ayant vocation à gouverner ont oublié un principe : leur finalité ne se trouve pas en eux-mêmes, ils sont des moyens, parmi d’autres, au service de notre pays.

Cette baisse des dotations de l’Etat va-t-elle permettre un « retour sur terre » d’un grand nombre d’élus, de l’échelon national à celui des communes ? En effet, la crise que nous subissons dans le Val d’Oise pose la question des priorités que nous portons (conseil général, conseils communautaires et municipaux) : nos décisions s’inscrivent-elles dans le temps, au service des populations qui nous ont élus ? Ou au seul service de nos intérêts personnels et partisans y compris idéologiques ? N’oublions pas l’effet ciseaux d’une baisse des revenus du conseil général du Val d’Oise et des communes se conjuguant avec une hausse des charges qui aura pour conséquence plus ou moins immédiate une augmentation des impôts. Il y aura, Il y a, déjà, des choix à faire, quels en sont les critères ?  Cela pose la question du dialogue entretenu ou non avec les citoyens et les associations, de la prise en compte de leurs interpellations et des suggestions qu’ils apportent.

La baisse des dotations de l’Etat dans l’absence de dialogue banalisé est significative de l’état d’esprit régnant massivement dans le milieu politique. Comment les militants du Mouvement Démocrate et ses élus, peuvent-ils promouvoir un réel vivre ensemble au cœur des réflexions et des décisions à prendre au sein de nos assemblées locales?

Le suicide de la personne en recherche d’emploi à Nantes, interroge la façon dont a été pensé Pôle Emploi. Il est navrant de constater que l’organisation interne comme l’aide aux chômeurs  repose sur une commande d’efficience et de rentabilité. Ainsi quel que soit le coté du guichet où l’on se trouve la maltraitance  est croissante.

Ce drame questionne le sens de l’accompagnement des demandeurs d’emploi, mais aussi celui des missions des conseillers. En quoi le gouvernement, les parlementaires et les partis se saisissent-ils complètement des risques psycho-sociaux dans lesquels sont entraînés les personnes précaires et ceux dont la mission est de les accompagner ?

Nous sommes entrés dans la préparation des Municipales de 2014. Le Mouvement Démocrate du Val d’Oise s’engage à mettre l’intérêt des val-d’oisiens notamment ceux en situation de fragilité, au cœur de chaque projet communal.

Bon courage à vous tous !

Jean-Philippe Picard-Bachelerie

Président du Mouvement Démocrate du Val d’Oise

RÉFLEXION SUR LA MONDIALISATION

Par Gérard Vespierre, Vice Président Départemental

Mondialisation. Que de mensonges commis en ton nom !

La situation de la France est difficile, de plus en plus difficile, économiquement, socialement, financièrement. Dans une telle position il convient de faire une complète analyse de situation, d’identifier les véritables facteurs cause de cette situation de façon à pouvoir définir la stratégie qui va permettre à notre pays d’éviter le gouffre qui se profile.

L’ambition de l’auteur de ces lignes est de livrer en 3 articles distincts un cheminement, une analyse et des recommandations. Voici le premier écrit de ce triptyque.

Quelle est la cause apparente, la plus citée, la plus décriée de tous nos maux ? La mondialisation !

Voici le bouc émissaire. La France était heureuse, coconnée dans son isolement, dans son nid douillet, et puis patatras, depuis une dizaine d’années, la vague de la mondialisation est venue nous placer dans un environnement auquel nous nous n’attendions pas, auquel nous n’étions pas préparés, situation nouvelle pour notre pays, et cause absolue de tous nos malheurs.

Fable, conte, mensonge !

Il faut de la virulence pour contrecarrer une idée fausse qui insidieusement a été introduite dans nos cerveaux, instillée par tous les es-maîtres à penser de la toile médiatique, politique et hélas également économique.

A un moment où nous avons les oreilles rabattues par le devoir de mémoire, aurions-nous oublié notre propre histoire ? Si il y a devoir de mémoire à respecter et à mettre en œuvre, ce serait bien celui-là : se rappeler, revivre notre propre histoire par rapport à cette mondialisation qui nous est présentée comme l’hydre qui ruine le monde.

De qui se moque-t-on ? Les français auraient-ils la mémoire si courte ? Seraient-ils si facilement manipulables ? Si naïfs ?

Voyons ce que notre pays a fait et vécu depuis quelques siècles, et nous constaterons alors que la mondialisation, c’est la France qui l’a menée, que la France est mondiale depuis 3 siècles.

N’est-ce pas la France qui a parcouru les « arpents de neige » de  Québec et de Montréal. N’est-ce pas la France qui a navigué sur le Mississipi en Louisiane, en l’honneur du Roi, et fondé la Nouvelle Orléans ?

N’est-ce pas la France qui au siècle suivant a guerroyé  du côté de Pondichéry contre l’Anglais pour dominer l’Inde.

N’est-ce pas la France qui au 19ème siècle a conquis une partie importante de l’Afrique et Madagascar tout en s’établissant en Cochinchine, pour faire flotter nos couleurs de Hanoï à Vientiane en passant par Phnom Penh ?

N’est-ce pas notre pays, la France qui a créé le deuxième empire colonial du monde derrière l’Angleterre ? N’étions-nous pas mondiaux au début de la première guerre mondiale. Les troupes de l’Empire n’ont-elles pas participé à la victoire ?

Oui, oui, oui, sont les réponses à toutes ces questions !

La France a été pendant plusieurs siècles une puissance mondiale, et le reste par son histoire, son siège au conseil permanent de l’ONU, et sa capacité militaire stratégique nucléaire.

Alors que faut-il comprendre ?

Ce n’est nullement, pas du tout, absolument pas la mondialisation qui est la cause de nos grandes difficultés actuelles puisque nous avons été mondiaux et riches, très riches, pendant plusieurs siècles.

Ce n’est pas la mondialisation en tant que telle qu’il faut considérer mais les flux économiques de cette mondialisation, ce qui n’est pas du tout, mais absolument pas du tout la même chose.

Peut-on confondre le moteur dans son ensemble  avec le seul circuit d’alimentation d’essence ? Est-il possible de prendre l’un pour l’autre ? Folie n’est-ce pas de faire une telle confusion.

Il en est de même entre le moteur mondialisation et le circuit d’alimentation des flux économiques. Si vous faites une erreur fondamentale sur l’analyse des causes, sur le diagnostique, vous ferez des erreurs fondamentales sur les remèdes à apporter.

Ce n’est pas la mondialisation qui est la cause de nos problèmes mais l’inversion du flux économique bénéficiaire.

Depuis 3 siècles, la France vit dans la mondialisation mais en a tiré profit en achetant ou se procurant à bas prix des matières premières pour revendre ensuite des produits manufacturés à bons prix à ces pays sources.

La France s’est enrichie depuis 3 siècles de la mondialisation, mais ce cycle vient de s’inverser, car les pays dominés ont acquis les techniques industrielles qui leur permettent grâce à leur bas coût de fabrication de vendre chez nous des produits qu’auparavant nous vendions chez eux.

Si l’inversion du flux est le problème, la solution ne peut se trouver que dans une nouvelle inversion de ce flux ou tout du moins dans la mise en place d’une stratégie visant à vendre à ces pays, à recréer une exportation française digne de ce nom.

Comment le faire ? Nous le verrons dans les 2 articles à venir.

Mais maintenant nous savons. La mondialisation n’est pas la cause de nos maux.  Au contraire, elle doit être la source de notre guérison. Voilà pourquoi il faut combattre ce mensonge, qui nous empêche de nous soigner et de travailler à notre guérison.

Gérard Vespierre

 

PAROLE D’ELU: GAZ DE SCHISTE: MIRAGE OU ELDORADO

Par Olivier SELLIER Maire-Adjoint d’Argenteuil Conseiller Communautaire d’Argenteuil-Bezons

 

Pourquoi les USA ont fait ce pari ?

Les états unis ont fait le pari d’exploiter le gaz de schiste, même si son extraction peut poser des problèmes environnementaux due à la fracturation hydraulique, cette technique qui consiste à fracturer la roche à plus de 3000 m de profondeur par un mélange d’eau et de produits chimiques. Il n’en demeure pas moins qu’il subsiste à ce stade des questions quant àla sureté de ce procédé, tant sur un plan écologique, que sanitaire qui engendre sur les populations de réelles maladies ou pathologies.

Malgré toutes ces interrogations et ces problèmes environnementaux réels, les USA sont en passe avec le gaz de schiste de ne plus dépendre des autres pays  du globe pour la fourniture de son énergie.

La seule interrogation qui subsiste est de savoir pour combien de temps.

Et la France ?

Partant de constat, nous devons en France nous poser sérieusement la question sur notre sous-sol et ne pas fermer définitivement la porte simplement par rapport à une posture, politique et idéologique ou dogmatique.

Pour ce faire, il convient de dresser une carte de notre sous-sol la plus exhaustive possible, ce qui nous permettrait de prendre une décision politique en toute connaissance de cause. Cet inventaire nous permettra de savoir si nous ne sommes pas face à des réserves trop peu importantes.

Dans ce cas de figure, il est évident que le jeu n’en vaudrait pas la peine…

Opportunité pour le développement du pays et la réduction de notre dette?

Cela peut être une opportunité, s’il s’avérait que les réserves soient très importantes ; alors à ce moment là il faudra prendre la bonne décision.

Si le pragmatisme l’emporte, et dans le cas ou nous décidons de nous engager dans cette voie, en toute connaissance de cause, en maitrisant l’impact écologique et environnemental, alors notre pays repartirait vers une croissance forte qui nous permettrait de mener en douceur notre transition énergétique avec de réelle marge de manœuvre.

Surtout en ne gâchant pas l’énergie comme par le passé et c’est la raison pour laquelle, il faut concomitamment mettre en place à l’échelle du pays un plan d’’isolation des maisons, des immeubles et des bureaux.

Ce financement serait assuré en partie grâce à cette manne financière.

De plus, cette indépendance énergétique nous permettrait également de réindustrialiser la France et d’effacer totalement notre dette.

Cela entrainerait mécaniquement une baisse de notre taux de chômage, voire pourquoi pas un taux de chômage nul. De rétablir notre balance commerciale et de retrouver l’équilibre de nos comptes sociaux. Parallèlement, de réduire les charges sociales qui pèsent lourdement sur les entreprises.

Avec le mix énergétique qui serait cette fois ci en notre faveur, et si les pouvoirs politiques ne gaspillaient pas inutilement cette opportunité budgétaire, nous pourrions donner à nos générations futures un avenir meilleur.

Encore faut-il ne pas rater le bon virage.

Olivier SELLIER,  Maire-Adjoint d’Argenteuil, Conseiller Communautaire d’Argenteuil-Bezons

EUROPE: LES ENJEUX DES ÉLECTIONS DE 2014

Par Jean-Marie RICHARD, Vice Président Départemental en charge des questions Européennes

Les enjeux des élections européennes de 2014

Premier objectif, inverser la tendance d’une participation en baisse depuis trente ans, alors que le Parlement européen n’a cessé de gagner des pouvoirs et notamment depuis le traité de Lisbonne, ou exprimé autrement, comment rapprocher les citoyens des institutions européennes ?

Deuxième objectif, comment mettre en valeur la contribution et la spécificité de la pensée centriste en la matière ?

 

Les sciences politiques montrent que :

- plus la marge de manœuvre de l’électeur dans le choix de son futur député est importante, plus il est susceptible de participer à l’élection ;

- les électeurs participent lorsque la circonscription est facile à identifier de par sa taille et sa conformité ;

- l’accusation la plus fréquente portée contre les élections au Parlement européen est qu’elles ne portent pas sur l’Europe.

Pour contrer certains effets pervers et autres dérives la commission des affaires constitutionnelles du Parlement européen a fait plusieurs propositions qui vont dans le sens d’une plus grande légitimité populaire, à titre d’exemple :

- améliorer la notion de proportionnalité dégressive, actuellement trop pénalisante pour les Etats les plus peuplés ;

- rapprocher les définitions de la nationalité et de la citoyenneté pour plus d’homogénéité et de respect des minorités ;

- créer une circonscription paneuropéenne pour laquelle les députés seraient élus sur des listes transnationales et porteraient ainsi le débat au niveau fédéral ;

- encourager l’émergence des partis politiques européens qui sont les plus légitimes pour entrainer l’engagement des citoyens……..

Le traité de Lisbonne dispose que les députés au Parlement doivent désormais être des « représentants des citoyens de l’Union », plutôt que des « représentants des peuples des Etats ».

Le citoyen-électeur serait ainsi en mesure d’articuler politiquement sa citoyenneté plurielle, l’une nationale l’autre européenne.

Mais l’introduction d’une liste paneuropéenne nécessite une modification du traité de l’Union Européenne, ce qui reporte à plus tard son avènement  comme la majorité des améliorations proposées.

Néanmoins, les élections de 2014 se présentent sous un jour nouveau et encourageant. La vice- présidente de la commission européenne Viviane REDING interviewée récemment par le journaliste Jean QUATREMER a déclaré : « … les prochaines élections  européennes de 2014 seront primordiales, car les diverses grandes familles politiques présenteront chacune un candidat pour la présidence de la Commission européenne. Celui qui sera arrivé en tête sera automatiquement nommé par les 28 chefs d’Etat et de gouvernement. Pour la première fois, ces élections auront donc une véritable dimension transeuropéenne et ne seront pas une juxtaposition de scrutins dominés par des enjeux nationaux ».

Cette évolution démocratique consécutive au traité de Lisbonne sera complétée par un évènement politique majeur. En effet, «une partie des élus de 2014 siègeront avec des représentants des Parlements nationaux, des institutions communautaires et des gouvernements au sein de la Convention qui sera chargée de modifier les traités… et de définir la nature de la future fédération et la façon de la construire ».

Dans ce contexte, nous, militants, sympathisants et européens convaincus, avons une triple responsabilité :

- aller à la rencontre des citoyens pour leur expliquer les enjeux du scrutin ;

- relayer l’action nationale en s’engageant sur des thèmes consensuels comme les euro-obligations (mutualisation de la dette), renforcer la politique industrielle et appliquer la réciprocité dans les échanges afin de favoriser la croissance ;

- contribuer  l’élection du plus grand nombre possible de députés centristes pour que notre parti politique de rattachement, l’ « ADLE » pèse dans la recherche des consensus européens.

L’engagement de l’ADLE conduit en l’occurrence par son porte-parole Andrew DUFF plaide pour une clarification et une politisation des enjeux européens. Ses propositions sont celles que la pensée centriste indépendante défendra lors des élections de 2014.

 

Parler d’Europe n’est pas toujours chose facile, aussi en attendant la parution de la loi électorale et le positionnement politique du MODEM, la commission départementale vous propose un temps de sensibilisation sous forme d’articles dans la news.

N.B. Le prochain exposé portera sur,  les pouvoirs, le fonctionnement et la composition du Parlement de Strasbourg.

                    Jean Marie RICHARD   -   commission EUROPE pour le Val d’Oise

 EUROPE – notes de lecture

Pour les « férus » de stratégie géopolitique je vous invite à lire sur le site de la FONDATION ROBERT SCHUMAN un article accessible à partir de la page d’accueil, intitulé « Ouvertures stratégiques : les 7 portes du futur ».

Signé par Jean Dominique GIULIANI, président de la Fondation, ce texte nous fait prendre conscience de la nécessité de la dimension européenne dans la perspective d’un monde globalisé et d’un horizon instable.

Pour les « mordus » des questions de défense, la commission des Affaires européenne de l’Assemblée nationale française a commis un rapport d’information sur l’état de l’Europe de la défense – N° 536 – en date du 12/12/2012.

Cette exégèse est une première contribution de l’assemblée à l’élaboration du Livre blanc sur la défense. Elle insiste particulièrement sur la dimension capacitaire que permet l’Union européenne et l’effet d’ouverture diplomatique qu’apporterait une Coopération Structurée Permanente. Cette analyse constitue un document de référence.

Pour consulter le rapport : Site de l’ASSEMBLEE – NATIONALE.fr

En bas de page d’accueil général, colonne ACCES DIRECTS, cliquer sur Union européenne

Sur la page d’accueil thématique, colonne de gauche, chapitre TRAVAUX DE LA COMMISSION, cliquer sur Rapports d’information, puis cliquer sur N° 536

21/02/2013 at 10:00 am
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