Vonews- communiqué de presse la démission du gouvernement ne surprend pas le modem 95

L’annonce de la démission du gouvernement par le premier ministre 146 jours après son installation à Matignon, n’est malheureusement pas une surprise et ne fait que confirmer l’état de décomposition de la vie politique en France.

La crise du régime que nous traversons est grave et profonde car elle conjugue l’éclatement idéologique au sein d’une même famille, des désaccords politiques majeurs et un profond désaveu des Français.

Dans l’état de délitement dans lequel ce trouve notre pays, il est impensable qu’un nouveau gouvernement, où l’on ne fera que substituer les femmes et les hommes à d’autres, puisse apporter la stabilité, restaurer la confiance et conduire les réformes nécessaires.

Cet échec est celui d’un manque de vision, l’accumulation de promesses délivrées sans cap, sans conviction, et rien aujourd’hui ne pourra modifier cette trajectoire sans un changement radical.

François Hollande ne peut plus rester emmuré dans sa tour d’ivoire et rebattre inlassablement les mêmes cartes.

Ne pas entendre les réalités serait de la part du chef de l’Etat un aveu d’irresponsabilité.

Cet automne sera vraisemblablement décisif pour l’avenir de notre pays.

Nathalie Elimas

Porte parole fédération démocrate du val d’oise

Après que la compagnie ait annoncé la rupture brutale de contact avec l’appareil et au moment où le Président de la République indique que tout porte à croire au pire, je tiens à exprimer mon soutien fraternel aux familles et proches des passagers qui vivent de longues heures d’angoisse et de souffrance.

Parmi les 117 personnes présentes à bord de l’avion figurent 51 de nos compatriotes  qui étaient attendus aujourd’hui dans différents aéroports français ainsi que 14 autres nationalités, dont l’équipage espagnol.

Si l’impensable se révélait confirmé  c’est la nation toute entière qui serait endeuillée par ce drame. L’heure est au recueillement, aux pensées vers les passagers et leurs familles avant de comprendre les causes de l’accident.

Nathalie Elimas

En marge des manifestations qui entourent le conflit israélo-palestinien, on assiste depuis ces dernières 48 heures à une montée de la violence.

Hier à Paris et aujourd’hui dans le Val d’Oise, les ” risques de troubles à l’ordre public” selon la formule consacrée, se sont avérés dans les faits.

L’amalgame et les raccourcis sont à portée de tous mais face à la situation, sous haute tension, il faut garder beaucoup de lucidité: les différentes communautés cohabitent et savent vivre ensemble. C’est le cas à Sarcelles comme ailleurs où l’état d’esprit est avant tout républicain.

Les émeutiers ne sont ni défenseurs ni avocats d’aucune cause. Pour ceux là, le conflit israélo-palestinien n’est pas une raison, c’est un prétexte.

Ils cassent, ils détruisent dans un déferlement de violence gratuite, comme ce magasin de pompes funèbres dévasté, ces vitrines brisées, ces rails de tramway arrachés.

La haine de l’autre est banalisée.

Mais l’antisémitisme ou le racisme ce ne sont pas seulement des mots qu’on crache à la figure. Ce ne sont pas des opinions mais un fléau contre lequel notre République française doit lutter avec la plus grande fermeté et sans concession.

Une question reste en suspend, celle de l’interdiction des manifestations. Les rassemblements ont eu lieu malgré tout et dans un climat d’une extrême radicalisation.

Force est de constater que l’autorité de l’Etat a été mise en cause et ceci est inacceptable. La République doit être respectée.

Mais évoquer l’erreur ou  l’échec du gouvernement, et ne pointer que cela, c’est nier l’ampleur  de la réalité.

La situation du Pays est la conséquences de nombreux échecs et erreurs du passé. On ne peut plus avancer dans cette opposition stérile d’un camp politique contre un autre. Il est temps de travailler ensemble car on ne traitera pas durablement les conséquences sans accepter de changer les causes.

Seule une vision commune nous permettra de reconstruire notre idéal républicain.

Sinon les casseurs continueront à casser et l’opposition continuera à s’opposer…

Nathalie Elimas

Sur une plage du débarquement, ce dimanche 20 juillet 2014,  un Américain donne son drapeau à mon fils de 8 ans….
Le geste est symbolique et fort, son père avait débarqué sur la plage d’Utah, et cet homme s’y rendait pour la première fois de sa vie…

Ce drapeau offert, c’est le symbole,  la mémoire d’une page de notre histoire.

C’est aussi un message: la liberté et la paix sont précieuses et fragiles, les nombreux conflits de part le monde nous le rappellent trop souvent.

Reconnaissance éternelle à ces soldats courageux venus libérer la France.

France, 70 ans après…que deviens tu?

Mon fils gardera précieusement ce drapeau…

Les vrais héros sont ceux qui font la paix et qui construisent. N’oublie jamais.

MERCI

‪#‎devoirdemémoire‬ ‪#‎Emotion‬ #France #Liberté #Paix

En ce 14 juillet aux couleurs du centenaire de la Grande Guerre, François Hollande a accordé la traditionnelle interview, tel un passage obligé.

Et c’est précisément sous ce mode opératoire, dans une posture convenue que le Président de la République  s’est adressé aux Français: commentateur et jamais acteur, François Hollande élude le bilan et se mure dans l’étalage des fausses bonnes idées et des belles promesses: oui bientôt la courbe du chômage s’inversera, la croissance sera facilitée par une diminution de la pression fiscale…et le pacte de responsabilité, et la réforme territoriale, et le droit de vote des étrangers…

Listant en catalogue des objectifs jamais atteints le chef d’Etat traduit l’incapacité profonde de nos gouvernants à réformer.

Une seule certitude: le cap reste inchangé.

Cette interview s’est déroulée dans une succession de mots, dans la diffusion de messages stéréotypés comme ce “on est pour la Paix” dans le conflit Israélo-palestinien (mais qui n’est pas pour la Paix?) et il n’en restera rien.

Il aura manqué la vision, la conviction et l’espoir de reprendre un second souffle.

L’impuissance de la classe politique est devenue cruellement banale. Entre les affaires et les vendeurs d’illusion, on est au ras du plancher…

Pour conclure, en ce 14 juillet je citerais l’un des pères fondateurs de la République, Georges Jacques Danton: ” Pour(…) vaincre Messieurs, il nous faut de l’audace, encore de l’audace, toujours de l’audace et la France est sauvée”.

Combien de temps encore avant l’audace et le sursaut?

Nathalie Elimas