C’est en tout cas ce qu’envisage très sérieusement Christine Néracoulis, candidate PS à la dernière législative sur notre circonscription, battue au second tour par le député UMP sortant, François Scellier, par ce probable recours en annulation de scrutin.
Selon Philippe Roland, proche de l’ex candidate, dont je cite les propos ici, à Enghien les proches de l’équipe de campagne de François Scellier ” ont payé des assesseurs pour tenir les bureaux de vote. Parmi ces personnes il y avait des agents municipaux. Par ailleurs, le directeur de cabinet du maire d’Enghien aurait également pris part à la campagne en diffusant notamment des tracts sur son temps de travail”.
Pour rappel, Madame Néracoulis est conseillère municipale en mairie de Saint Gratien.
Elle siège dans l’opposition à Madame Eustache Brinio, maire de la commune et qui était aussi suppléante du candidat dissident Luc Strehaiano, dont la candidature, exclue de l’Ump pendant la campagne, était entachée d’invalidité du fait de la place de deuxième de liste derrière un sénateur élu de sa suppléante…
Bref, si le projet de recours est encore au conditionnel ces petites manœuvres à l’allure de complot ne berneront personne.
Ça sent la rancœur, ici, d’avoir échoué à 370 voix, là, d’avoir perdu le combat des chefs sans pouvoir prendre le virage au premier tour, après avoir déployé tant de folklore pour faire campagne.
Oui mais les électeurs ont parlé.
J’observerai donc avec assiduité l’actualité juridique et politique de la rentrée. Et si Madame Néracoulis, dossier probant en main, dépose ce recours en annulation de scrutin nous attendrons que justice passe…
en les Bains d’antan à travers la carte postale- texte et iconographie de Jean-Pierre Bousquet – exploration de la vie Enghiennoise dans les années 1900- 1920 – et Enghien les Bains dans les années 50 avec préface de Philippe Sueur, maire d’Enghien.
